jueves, 6 de abril de 2017

SYLVIE LAVAINE (CULTURE-CHRONIQUE.COM) Comentario sobre la versión francesa de "La tensión del umbral"



"Tout commence par le banal suicide d'une jeune fille, en pleine rue, en Argentine. Guyot est journaliste, il est rapidement dépêché pour relater ce fait divers. Mais, intrigué par cette mort, il décide d'en connaître davantage. Il questionne les policiers et ses supérieurs. Les réponses évasives, loin de le satisfaire, l'incitent plutôt à en savoir plus.

Que s'est il passé pour que Julia Montenegro, cette jeune fille, à priori sans histoire, décide de se donner la mort? Guyot a perdu sa femme, sauvagement assassinée quelques années auparavant. Cette nouvelle disparition vibre en lui douloureusement. Il commence donc ses investigations en fouillant, fouinant dans la vie passée de cette femme. Les réponses qu'il obtient le conduisent à l'hémérothèque pour y consulter des journaux et des archives. Bizarrement, plus il avance, plus il sent des réticences venant des autorités. Il comprend vite que ses recherches ne plaisent pas. Des menaces, à peine voilées, pourraient le dissuader de continuer. Au contraire, il s'oblige à aller au bout, il est tenace, persévérant. Il n'est cependant jamais bon de vouloir réveiller les monstres endormis. De lugubres affaires datant de l'époque de la dictature ne tolèrent pas d'être mises à jour. Alors la réponse est expéditive quand il est question de faire taire des personnes trop gênantes.

Avec L'échange, Eugenia Almeida signe un livre oppressant où les infiltrations de la corruption continuent à causer des dommages. La peur et la mort rôdent en permanence, elles sévissent au fil des pages et rendent la lecture haletante."


SYLVIE LAVAINE (CULTURE-CHRONIQUE.COM)



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